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Bovin maladie parasitisme

Qui sont les parasites ?

Derniére mise à jour le : 11/05/2023

Il est important de connaitre les différents parasites et d’apprendre à les gérer en raisonnant les traitements. 

Définition :

Parasite : Organisme animal ou végétal qui se nourrit strictement aux dépens d'un hôte d'une espèce différente, de façon permanente ou pendant une phase de son cycle vital.

Parasitisme : État d'un organisme qui vit aux dépends d'un organisme d'une autre espèce, que l'on appelle l'hôte.

 

Les différents parasites :

  • Parasites Internes : 

 

Strongles Respiratoires

SGI   (Strongles Gastro-Intestinaux)

La Grande Douve

Le Paramphistome

Le Ténia (Agneaux)

Coccidies et cryptosporidiose (jeunes animaux)

Néosporose

Toxoplasmose

Localisation

Voies Respiratoires

Caillette

Foie

Rumen

Intestin Grêle

Cellules

Cellules

Symptômes

Troubles respiratoires et toux

Perte de Croissance importante, diarrhée

Amaigrissement, anémie

Diarrhée, ballonnements, douleur et amaigrissement

Sub-anémie, laine sèche -cassante - « frisottée », diarrhée, constipation, ballonnement, complications infectieuses (entérotoxémie)

Diarrhée colorée avec consistance « mayonnaise », amaigrissement, perte d’appétit

Avortements, mortinatalités, naissances de jeunes faibles

Infestation

Ingestion de larves infestantes lors de la consommation d’herbe / 

Lors de pâturage dans des zones humides.

Par voie oro-fécale.

2 modes de transmission : Horizontale : Ingestion de ration contaminée par matière fécale d’un chien hôte définitif du parasite.

Verticale : in utero par le placenta de mère au veau

 

Contamination des pâtures très faible

Transmission du chat aux ruminants se fait souvent par voie orale (ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par des fèces de chats excréteurs). Une contamination verticale peut aussi s'effectuer (de la mère au fœtus).

 

Evolution

Migration dans l’organisme jusqu’à la localisation cible.

Provoque d’importantes perturbations métaboliques.

Pondent des œufs qui seront excrétés dans les bouses et contamineront les pâtures par la suite.

Ookystes détruisent les cellules intestinales, maladie très contagieuse (eau, bottes, vêtements peuvent être des vecteurs)


  • Parasites Externes : 

 

Certaines Mouches (Myases)

Poux / Puces

Tiques

Gale psoroptique

Gale chorioptique

Gale Sarcoptique

Besnoitiose

Œstres

Localisation

Arrière-main, oreilles, base des cornes, pieds

Peau, tête, bas des membres postérieurs

Peau

Dos puis descendant sur les flancs

Membres, scrotum, pis

Tête

Peau

Cavités nasales

Symptôme

Démangeaisons

Perte de poils

Isolement

Amaigrissement

Démangeaisons Rougeurs Dermatoses

Perte de poils

Fièvre Abattement

Démangeaisons

Perte de poils

Croûtes

Amaigrissement

Nervosité

Démangeaisons

Croûtes

Diminution de la fertilité (mâles)

Hyperthermie

Œdèmes

Stérilité des mâles

Crevasses

Obstruction quasi totale des narines

 

Pertes de production

 

Amaigrissement

Pneumonies

 

Infestation

Début et fin d’été

L’hiver

Au pâturage

Lors de la rentrée en bâtiments

Et/ou de rassemblements d’animaux

Par insectes piqueurs et/ou aiguilles réutilisées

Fin printemps et en été par jetages et éternuements.

 

Importance de la gestion du parasitisme en élevage :

Le parasitisme, notamment interne, est présent dans tous les élevages pâturant. Il est difficile d’estimer les pertes économiques engendrées par une infestation car elles sont liées à la nature du parasite, au niveau d’infestation, au stade physiologique des animaux, au mode de conduite de l’élevage et au niveau de production du troupeau. Cependant, on peut observer dans des troupeaux contaminés un retard de croissance sur les jeunes, une baisse de la production laitière (en quantité et en qualité), une baisse de l’immunité rendant les animaux plus sensibles aux autres pathologies, des problèmes de reproduction, etc. On estime que les traitements antiparasitaires représentent 20 % des frais vétérinaires annuels dans les élevages (source institut de l’élevage).

L’utilisation systématique des mêmes molécules antiparasitaires depuis des années a conduit à l’apparition de résistances chez les parasites. Ainsi, les traitements deviennent moins efficaces voire sans effet, et l’arsenal thérapeutique déjà restreint se retrouve encore amoindri.

Les antiparasitaires sont des biocides : ils agissent non seulement contre les espèces ciblées par le traitement mais aussi contre celles présentes dans le milieu. En effet, une fois administrées aux animaux, les molécules antiparasitaires sont éliminées par les déjections des animaux et se retrouvent dans les fumiers, lisiers, pâtures, cours d’eau, etc. Elles conservent parfois leurs propriétés initiales et sont susceptibles d’intoxiquer voire de tuer les insectes coprophages, et ainsi avoir un impact sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. Elles peuvent également représenter un danger pour les organismes aquatiques.

Depuis quelques années, on observe chez les consommateurs et les citoyens un souhait de se tourner vers des produits plus respectueux de l’environnement et une méfiance quant à l’éventuelle présence de résidus de traitements dans les denrées alimentaires.

Pour répondre aux attentes de l’éleveur sur le volet sanitaire, technico-économique ainsi qu’à celles de la société sur la protection de l’environnement et la qualité des productions agricoles, il est possible de gérer le parasitisme en raisonnant les traitements (nombre de traitements, sélection des animaux à traiter, moyens techniques, diagnostics...). Cette approche passe par la connaissance des parasites et la mise en place de traitements ciblés sélectifs où seuls les animaux qui le nécessitent sont traités.


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