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Porcin maladie peste porcine

Fièvre Porcine Africaine : les cas se rapprochent

Derniére mise à jour le : 12/04/2023

La Fièvre Porcine Africaine (ou Peste Porcine Africaine) sévit en Italie, sur la population de sangliers sauvage depuis le tout début d’année 2022. À ce jour le nombre de cas en faune sauvage est de plus de 400. Pour l’heure, aucun foyer domestique n’a été détecté, les efforts de biosécurité doivent être maintenus au plus haut niveau pour éviter une contamination de porc domestique qui se révèlerait catastrophique pour l’économie de la filière Italienne. À noter que l’Allemagne est également touchée par la FPA, à l’Est du pays aux frontières Polonaises, avec plus de 1 000 cas en faune sauvage et quelques cas en élevages de porcs.  

Ces dernières semaines, des cas ont été détectés au-delà du deuxième rideau de clôture Italien initialement mis en place pour contenir la propagation du virus. La situation est d’autant plus inquiétante que ces cas se rapprochent des frontières Françaises. La commune de Savone a déclaré son premier cas fin mars à 61 km de la frontière Française. L’évolution des cas est consultable sur la carte interactive de l’ANSES : ici.

Côté Français, même si les cadavres de sangliers dépistés, dans le cadre de la stratégie de surveillance renforcée, sont tous négatifs jusqu’à présent, la plus grande vigilance est de mise. La déclaration des porcs (dès le premier porc présent) est plus que jamais nécessaire afin de garantir l’efficacité de la surveillance si le virus devait arriver en France. Les principaux risques envisagés sont le passage de sangliers infectés de l’Italie à la France via les corridors écologiques propices au déplacement des sangliers situés dans le sud de la région PACA et le classique « risque Sandwich ». Le « risque Sandwich » rassemble tous les facteurs de contamination directement liés à l’homme : le transport du virus par la nourriture contaminée (le virus persiste plusieurs mois dans les charcuterie), par les moyens de transports, par la main d’œuvre,... Ce risque de contamination peut déplacer le virus à plusieurs centaines de kilomètres de son origine. La vigilance de chacun est donc essentielle.

La mise en application des mesures de Biosécurité est indispensable. Tout doit être mis en œuvre pour limiter au maximum les éventuels contacts entre les élevages de porc et leurs extérieurs. Ceci vaut évidement pour les contacts porc-sanglier, les parcs plein air doivent être complétement étanches. Tous les facteurs de risques de contamination par vecteur, qu’ils soient humains ou matériels (éleveur, chasseurs, chien, véhicule, petit matériel, nourriture,…) sont aussi des risques de dissémination. Ces mesures préventives de biosécurité sont systématiquement rentables et tout à fait acceptables sur le plan technico-économique. Elles sont essentielles dans ce contexte de crise, votre GDS pourra vous conseiller à ce sujet n’hésitez pas à nous contacter.

La perpective d'un vaccin est actuellement à l'étude, les premiers résultats obtenus sont prometteurs mais les étapes sont encores nombreuses avant sa commercialisation estimée dans un pas de temps de plusieurs années. 


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