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Bovin

AVORTEMENTS

Derniére mise à jour le : 30/11/2022

Avortements : Marche à suivre réglementaire et analyses complémentaires

 « Un avortement au sens réglementaire est un avortement infectieux avec expulsion d’un fœtus ou d’un animal mort-né ou succombant dans les 48 heures suivant la naissance, à l’exclusion des avortements d’origine manifestement accidentelle »

La déclaration d’avortement est une obligation réglementaire
En cas d’avortement, l’éleveur doit rapidement appeler son vétérinaire sanitaire pour effectuer la déclaration obligatoire de tout avortement et les prélèvements pour la recherche de la brucellose (prise en charge à 100% par l'Etat) et des autres maladies abortives si c’est nécessaire.

Quels sont les seuils d’alerte pour faire des recherches complémentaires ?
Le nombre d'avortements ou leur répétition sont des critères d'alertes :
- Pour les bovins : 2 avortements ou plus dans le mois ou 3 avortements dans l'année.

Quelles recherches effectuer ?

Depuis Octobre 2020, il est possible de faire réaliser le protocole OSCAR lors d'une série d'avortements. Il contient des analyses plus poussées pour trouver au plus juste la cause des avortements.


Quelle prise en charge ?
Le Conseil Départemental et le GDS vous aident financièrement en remboursant les 2/3 du montant HT des analyses réalisées dans le cadre d’une recherche avortement (sur présentation d’une copie de la facture du laboratoire).

Les précautions à prendre :
  • Il faut penser à se protéger soi et sa famille. En effet, il est possible que la cause soit un germe transmissible à l’homme (zoonose).
  • Utiliser des gants et un gel désinfectant pour aider l'animal à mettre bas, ou pour manipuler le ou les avortons.
  • Les vêtements doivent être lavés au minimum à 60°C et le matériel utilisé pour l’avortement est soit lavé et désinfecté de façon correcte, soit brûlé.
  • Isoler l’animal qui a avorté pour limiter le risque d’épidémie, car il est potentiellement source de contamination (forte dissémination par la délivrance et les écoulements vaginaux).
  • Empêcher les carnivores domestiques de s’approcher des produits de l’avortement et de l’animal avorté (ingestion de délivrance…).
  • Surveiller la présence de tiques sur le animaux elles peuvent être vecteur de maladies également (plus d'infos ici)
 

Maladie parasitaire, elle peut entrainer des avortements chez les
bovins infectés. Les animaux porteurs transmettent le parasite à leur descendance, ainsi des lignées complètes de bovins peuvent être contaminées. Une autre voie de contamination existe par l’intermédiaire du chien. Celui-ci se contamine en ingérant des délivrances ou avortons infectés, puis excrète le parasite dans ses crottes. Si les excréments du chien se mélange l’alimentation des bovins, ces derniers vont se contaminer en ingérant les fourrages souillés.

En cas d’avortement positif à la néosporose, il est conseillé de dépister la lignée de l’animal positif et d’effectuer un sondage sérologique sur quelques animaux à problème. Si plusieurs animaux sont trouvés séropositifs sans lien de parenté, un dépistage plus large pourra être envisagé.

⇒ Le GDS propose un plan néosporose en cas de contamination importantes et des aides financières aux analyses.










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