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Savoie - Apiculture - Frelon asiatique

Une espèce invasive et dangereuse....

Derniére mise à jour le : 29/09/2022


Le frelon asiatique fait partie des espèces exotiques envahissantes depuis le 22 janvier 2013 au titre du code de l’environnement. 

Les frelons asiatiques ont un fort impact sur l’apiculture car non seulement ils prélèvent des abeilles mais ils provoquent aussi, par leur présence permanente devant les ruches, un arrêt de l’activité de butinage. Si ses réserves de miel deviennent insuffisantes, la colonie d’abeilles peut mourir de faim. 

Un nid de frelons asiatiques peut consommer jusque 11 kg d’insectes en 1 année, dont presque 40% d’abeilles domestiques. Il a donc un impact sévère sur les ruchers mais aussi sur la biodiversité en général par sa prédation. De plus, le frelon asiatique pose une menace pour notre frelon européen car ils chassent les mêmes proies.

Il est peu agressif envers l’Homme lorsqu’il est solitaire, mais il défendra son nid si on en s’en approche. Comme il construit souvent son nid en milieu urbain, il peut donc présenter un risque pour la population.


Cycle
biologique du frelon asiatique


Source : frelonasiatique.mnhm.fr (février 2020)


Le nid est construit en début d’année dans un endroit abrité (ruche vide, cabanon, trou de mur, bord de toit, buisson, roncier…). Si l’environnement devient défavorable ou étroit, la colonie peut se délocaliser en construisant un nouveau nid dans un endroit plus propice à son développement, le plus souvent dans le houppier d’un arbre. Le nid est sphérique quand il est petit et abrité. Fixé dans un arbre, il est ovoïde et il peut mesurer jusqu’à 1 m de haut et 80 cm de diamètre. Le nid est construit en fibres de bois mâchées et se compose de galettes d’alvéoles, entourées d’une enveloppe à larges écailles striées de beige et de brun.
Deux types de nids peuvent être observés au cours de l’année :
  • Les nids primaires: visibles dès les premiers beaux jours, au printemps
  • Les nids secondaires: visibles dès le début de l’été, correspondant à une délocalisation de la colonie qui abandonne le nid primaire, trop petit.
Au début de l’hiver, toutes les ouvrières meurent de froid tandis que les fondatrices vont hiverner dans le sol ou une infructuosité. Ainsi tous les nids se vident durant l’hiver et ne sont pas réutilisés l’année suivante -> ils deviennent donc inoffensifs.












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