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Ovin maladie chlamydiose

Recommandations pour la maîtrise de la chlamydiose

Derniére mise à jour le : 21/05/2019

Présentation de la maladie

La chlamydiose est une maladie bactérienne due à Chlamydia abortus. La maladie s’exprime sous la forme de séries d’avortements survenant plutôt dans le dernier tiers de la gestation (les avortements étant néanmoins possibles à tous les stades de la gestation). L’épisode abortif peut s’accompagner de naissances des agneaux chétifs ou de mises bas prématurées.

Les bactéries sont excrétées dans les produits de la mise bas, les sécrétions génitales et les fèces. Les plus fortes quantités de bactéries excrétées sont présentes dans les produits de l’avortements et les sécrétions  des animaux malades.Chlamydia abortus est une bactérie peu résistante dans l’environnement (quelques jours). La principale voie de contamination d’un troupeau est l’introduction d’animaux infectés.

La contamination d’un animal se fait par voie orale ou respiratoire (inhalation d’aérosols contenant des bactéries). L’introduction de la maladie dans un troupeau non immunisé peut entrainer des taux d’avortement dépassant 50% de l’effectif pendant un à deux ans. Par la suite, une immunité protège les femelles ayant avorté pendant plusieurs années. Les épisodes d’avortements évoluent sur un mode cyclique (pluriannuel) et touchent principalement les primipares.

Isolement des femelles avortées

Les femelles ayant avorté sont isolées jusqu’à disparition des écoulements génitaux (3 à 4 jours en moyenne) pour limiter les risques de contamination du reste du troupeau et réduire la contamination de l’environnement. Le local ou la case d’isolement devra permettre d’éviter les contacts directs avec les animaux qui n’ont pas développé de signes cliniques, mais aussi de maintenir un contact visuel et
olfactif avec le reste du troupeau (maintien des relations hiérarchiques).

 Gestion des produits de la mise bas et d’avortements

La destruction de tous les placentas et avortons trouvés doit être réalisée en recourant, de préférence, à l’équarrissage, pour éviter la contamination des autres femelles gestantes et limiter la contamination de l’environnement.
Les placentas et avortons peuvent être mis dans des sacs plastiques et stockés dans un congélateur recyclé à cet effet.

La vaccination 

Deux vaccins vivants contenant une souche atténuée de Chlamydia abortus ont démontré leur efficacité pour limiter durablement les avortements et l’excrétion de bactéries (3 ans).
En pratique, on vaccine les agnelles de renouvellement avant la mise à la reproduction ainsi que les animaux introduits s’ils proviennent de troupeaux sains.










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