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La Biosécurité au Sommet

Derniére mise à jour le : 13/10/2022

105 000 visiteurs et 1 500 exposants, encore une belle réussite pour l’édition 2022 du Sommet de l’élevage ! Les réseaux des GDS était bien sûr au rendez-vous avec un objectif : démocratiser la Biosécurité.


Cette année une matinée de conférence dédiée à la thématique a permis de mettre en lumière les bonnes pratiques en élevage. C’était avant tout l’occasion de rappeler que la Biosécurité est connue de tous et qu’il en manque souvent peu en élevage pour maitriser le risque biologique.

Emmanuel Garin (GDS France) a ouvert les discussions par la présentation générale de la Biosécurité en rappelant tout l’intérêt de la prévention des maladies comme investissement et levier économique voire comme une volonté réglementaire à anticiper. Des exemples pratiques d’actions applicables à bon nombre des élevages ont permis d’imager les bons réflexes et les grandes lignes théoriques de la Biosécurité parfois difficiles à appréhender pour nos éleveurs. Ensuite un éleveur de Haute Loire et son vétérinaire ont ouvert la table ronde en témoignant de leur expérience en matière de Biosécurité, après une contamination Besnoitiose par l’introduction de bovins porteurs. Le témoignage passionné de cet éleveur a démontré qu’avec rigueur et respect des principes de base (en plus d’un plan d’assainissement efficace) il était possible de revenir à une situation sanitaire stable. Les pertes économiques que nous connaissons, induites en grande partie par les frais sanitaires et les réformes, démontrent encore une fois s’il est nécessaire, que l’investissement en Biosécurité est sans doute l’un des plus rentable que l’on puisse faire. Marjorie Coulon (GDS AuRA) a poursuivi dans son domaine d’expertise, celui du Bien-être Animal en rappelant l’objectif global : le respect des 5 libertés permettant d’assurer que l’animal est dans un environnement conforme à ses besoins, autrement dit bien-traité. Alimentation, stress, logement, prévention, allotement, sont autant de facteurs qui influent directement sur la circulation des pathogènes, donc sur la santé des animaux et par voie de conséquence sur leur bien-être. Le bien-être de l’éleveur était aussi largement évoqué, la problématique des zoonoses désormais au-devant de la scène avec le One Health a suscité plusieurs questions. Enfin c’est Aurore Torrent (GDS 38) qui a fermé le tour de table en détaillant les réflexes d’hygiène à mettre en œuvre avec un focus sur l’eau. La gestion de l’eau souvent oubliée en matière de Biosécurité commence à la base par son accessibilité et sa disponibilité en quantité suffisante. Les règles de bonnes pratiques de Biosécurité à l’abreuvement ont été reprises. Les échanges nourris avec la salle, sur l’ensemble des sujets abordés, montrent que la Biosécurité peut être abordée sous un angle attractif et intéressant.

Et comme la Biosécurité concerne aussi les rassemblements, cette édition du Sommet de l’élevage fera date dans la lutte contre la Besnoitiose car après de nombreux échanges depuis l’année dernière, il était cette année possible d’assurer aux éleveurs que seuls des animaux dépistés négatifs en Besnoitiose se croisaient sur les rings.



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