Haute Loire Actualité
FCO : SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE 15/12/2023
Derniére mise à jour le : 20/08/2024
POINT FCO (mise à jour le 15/12/2023)
Mi septembre, nous vous informions d’une situation inquiétante concernant la FCO dans le Massif-Central. Nous faisons aujourd’hui le point sur les nouveaux foyers.
En Haute-Loire, plusieurs cheptels ont eu des résultats positifs :
- 7 cheptels ovins,
- 41 cheptels bovins.
Des communes comptent plusieurs foyers.
24 autres (bovins et ovins) ont eu des suspicions qui se sont avérées négatives.
L’atteinte clinique décrite n’a jamais été aussi importante lors des précédentes circulations de FCO dans le Massif-Central.
Pourtant, le sérotype détecté est bien le sérotype 8 ce qui n'amène pas de contrainte supplémentaire pour les mouvements d'animaux en France mais peut impacter l'export (vaccinations des broutards et dépistages des veaux). La surveillance reste donc importante vu l'intensité des signes cliniques constatés dans les élevages touchés (mortalités, amaigrissement, animaux baveurs, fièvre...).
Rappel des recommandations pour la lutte contre la FCO
Il existe plusieurs mesures de lutte contre la FCO, qui sont mises en place pour prévenir la propagation de la maladie et réduire son impact sur les élevages de ruminants. Voici quelques-unes de ces mesures :
- Il existe un vaccin contre la FCO. Cette vaccination n’est pas obligatoire (sauf export) mais au vu du contexte actuel, elle est vivement conseillée. Elle permet de protéger son cheptel, le voisinage, les autres animaux lors de rassemblement collectif (comice, foire, concours, centre de rassemblement, marché…) et lors d’introduction d’animaux. Contacter votre vétérinaire afin qu’il prenne en compte la situation sanitaire de l’élevage. Différents vaccins inactivés sont disponibles nécessitant une ou deux injections de primo-vaccination et le délai de mise en place de l’immunité varie. Généralement, il faut compter 6 semaines (42 jours) entre la première injection de primo-vaccination et la mise en place de l’immunité complète. S’agissant d’une vaccination volontaire, l’éleveur peut vacciner directement ses animaux. Cependant si la vaccination doit être justifiée et certifiée (pour l’export notamment), elle doit être réalisée par un vétérinaire.
Recommandations
L’immunité d’un animal est divisée en une immunité innée et une immunité acquise. L’immunité innée représente 80% de l’immunité d’un animal. Elle est précoce, non spécifique et très dépendante des pratiques d’élevage.
L’immunité acquise est, a contrario, spécifique. Elle ne représente que 20% de l’immunité et n’a qu’un but préventif, pas curatif.
Pour protéger vos troupeaux, nous vous recommandons de :
- Travailler sur l’immunité naturelle de vos animaux, en vérifiant notamment que les apports en oligoéléments et vitamines A et E sont suffisants,
- Vacciner (quand c’est possible - prendre conseil auprès de votre vétérinaire)
- Réduire la pression vectorielle en travaillant sur les gîtes larvaires : pour son cycle de reproduction, le culicoïde a besoin du milieu aquatique. En supprimant au maximum les eaux stagnantes (petites flaques sur des seaux retournés, etc…), le cycle biologique du moucheron est fortement impacté.
Au niveau individuel, il sera difficile d’empêcher l’arrivée de la maladie. Le but pour chaque exploitant est de travailler en amont pour réduire son impact (sanitaire et économique) et son temps de présence.
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